Les blessures d’enfance

La bible nous enseigne où se trouve la racine de tout mal. Le livre de la genèse au chapitre 3, nous raconte qu’Adam et Eve sont séduits par le serpent et qu’ils commettent le premier acte de désobéissance.  Le péché est entré dans le monde à ce moment-là, provoquant ce que le diable avait comme but :  La séparation entre l’homme et Dieu.  Tout le mal qui se trouve dans le monde aujourd’hui découle de ce principe.

Séparés de Dieu, séparés de nous-mêmes, et séparés des autres, nous sommes des isolés sur la terre.  C’est la raison pour laquelle les relations entre les êtres humains sont si difficiles et complexes.  Heureusement dans son amour Dieu avait prévu un plan pour nous sortir de cet isolement.

Lorsqu’une personne rencontre Dieu dans une vraie repentance, elle peut alors entrer dans une véritable relation avec son créateur. Restauration après restauration, elle pourra alors se réconcilier avec elle-même, puis avec les autres. Certains seront peut-être étonnés que l’on ait besoin de se réconcilier avec soi-même.  L’expérience personnelle et professionnelle nous montre que le pardon le plus difficile à donner, est le pardon envers soi-même.  Il fait donc tout naturellement partie du cheminement de restauration.

Les blessures d‘enfance sont celles qui vont laisser le plus de traces, les marques les plus profondes  dans notre âme.

L’enfant attend de ses parents soins, sécurité, et surtout amour.  Quand ceux-ci ne sont pas capables de donner l’un ou l’autre, des blessures vont s’en suivre qui resteront marquées dans son âme et parfois dans son corps,  jusqu’à l’âge adulte. Toutes ces blessures vont, elles aussi, provoquer des brisures et donc des séparations qui ne devraient pas avoir lieu, en tout cas, pas au moment où elles interviennent.  Par exemple, lors de sa grossesse, si la maman vit des circonstances pénibles qui l’amène à avoir des angoisses fortes, ou même à ne pas désirer mettre un enfant au monde à ce moment-là, le bébé va ressentir les émotions maternelles et risque de se trouver séparé de sa mère, à un moment de sa vie où il devrait être profondément uni à elle. (La séparation d’avec la mère doit avoir lieu bien plus tard, amenée par l’intervention aimante du père.)

En tant que parents nous-mêmes, nous savons toutes les erreurs dont nous sommes capables vis-à-vis de nos enfants. Sans le vouloir, les parents les mieux intentionnés ne sont pas à l’abri de commettre des erreurs qui marqueront leur enfant de façon durable. Il peut être très pénible pour des parents aimants et scrupuleux de l’éducation qu’ils ont donné à leur progéniture, de voir leur enfant partir à la dérive pendant l’adolescence ou à l’âge adulte, et il n’est pas dans notre intention de mettre une quelconque culpabilité sur eux.

Quand on observe le passé d’une personne à la dérive, on voit très vite que sa route a été jalonnée de plusieurs fractures qui l’ont entraînée sur un chemin détourné de la voie qu’il aurait dû emprunter et qui lui aurait évité bien des problèmes.

L’insécurité, la maltraitance, le rejet, l’abus, etc…  seront autant de blessures qui vont pousser l’enfant à mettre en place des systèmes de défense pour se protéger et pour continuer de vivre ou  seulement de survivre aux conditions terribles auxquelles il a parfois à faire face au sein de sa famille, ou dans le milieu scolaire. Ces systèmes de défense vont lui servir de bouclier face à ses ennemis, ceux qui lui font du mal, et ce, pendant toute son enfance, puis son adolescence, et ils seront encore là plus tard à l’âge adulte, alors même qu’il n’a plus besoin de les utiliser, vu que les circonstances auront probablement changé.

Ces protections sont installées dans son comportement, dans ses habitudes, dans ses modes de pensée, et bien souvent, alors que Dieu a guéri des blessures graves de l’enfance, la personne continue de souffrir dans ses relations avec elle-même, avec les autres, avec Dieu, comme si rien n’avait été fait.  Il est alors important de réaliser que les systèmes de défense sont toujours opérationnels et bloquent toutes ces relations qui continuent donc de souffrir. Il y aura tout un travail à effectuer sur soi-même pour se débarrasser de ces forteresses.

Nous pouvons nommer la jalousie, l’orgueil, la violence, la colère, le repli sur soi, la dépression, la fuite dans l’imaginaire, et bien d’autres…

Toutes ces démarches vont pouvoir se faire au cours d’un suivi sérieux auprès d’une personne expérimentée et à l’écoute du Saint-Esprit.

 

 

Jérémie 29:11  Car je connais les projets que j’ai formés sur vous, dit l’Eternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance.

 

 

 

 

 

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